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« Redonner une voix par la voie de la résistance »

OCCUPPATION UNIL · Bien que des semaines se soient écoulées depuis la fin de l’occupation du bâtiment Géopolis à l’UNIL, le souvenir de ce mouvement étudiant est encore vif. Les yeux rivés sur la Palestine, il a  impacté le paysage politique Suisse. Que ce soient pour les étudiant·e·s, professeur·e·s, chercheur·euse·s ou les collaborateur·ice·s qui se rendaient à Géopolis le 16 mai 2024, les drapeaux étaient brandis de partout. Témoignage de deux étudiantes anonymes présentes au campement de l’UNIL.

Le mouvement étudiant pro-palestine revendique un boycott des institutions israéliennes. Pourquoi est-ce important pour vous?

Etudiante A: Pour ne pas contribuer aux meurtres d’innocent·e·s. Notre consommation participe à cela, même si nous n’en avons pas l’intention. C’est important, parce que nous sommes dans un lieu d’où l’on est censé·e ressortir avec un esprit critique. Comment expliquer que l’UNIL collabore avec des universités israéliennes? Cet aveuglement dont fait preuve une institution académique est paradoxal.

Selon vous, le campement a réussi à sensibiliser à la cause palestinienne pour laquelle il se bat à l’UNIL?

Etudiante A: Oui, et je pense que c’est ce  travail de sensibilisation à large échelle qui l’a amorcé et qui continuera de le faire à l’avenir. Le campement appelait à ne pas ignorer ce qu’il se passe et des consciences collectives et individuelles s’y sont formées. En Suisse, nous avons tendance à nous détourner de ces événements graves car nous restons dans notre bulle; à l’inverse, le campement nous a poussé·e·s à réfléchir au génocide en cours en Palestine en sortant de notre zone de confort. C’était important que des voix s’élèvent dans la sphère académique, selon moi, d’autant plus devant la destruction de toutes les universités à Gaza. Donner une voix à ceux·celles qui n’en ont pas était justement l’un des objectifs du campement. 

Comment était l’ambiance au campement d’étudiant·e·s à Géopolis?

Etudiante B: Ça m’a fait du bien d’être avec des gens qui respectaient mes convictions en mettant à disposition de la viande halal, par exemple. Je ne me suis pas non plus sentie jugée à cause de mon voile. C’était une ambiance sereine que je n’ai pas l’habitude de vivre sur le campus. Notre nombre assez important nous a aussi appris à être plus à l’écoute des sentiments et opinions des autres, ce qui nous a permis de trouver un terrain d’entente, car c’est avant tout la cause palestinienne qui nous a réuni·e·s lors de cette  occupation. 

Le campement de l’UNIL a fait écho aux occupations universitaires aux États-Unis et en France. Il a été le souffle qui a décomplexé la parole étudiante etqui s’est propagé aux autres universités suisses. Les étudiant·e·s ont imposé leur volonté et se sont soulevé·e·s contre l’autorité. Ils·elles ont impressionné par leur résistance et leur courage. C’est toute une communauté qui a pris vie: en témoignent l’approvisionnement en vivres et en matériel ainsi que l’organisation de plusieurs manifestations et activités sur le campus, relayées sur la page Instagram dédiée au campement (@camp_unil_pal) et dans divers médias nationaux. De plus, la tenue d’Assemblées Générales et la rédaction d’un rapport de recherche destiné à appuyer leurs revendications ont prouvé que leur pouvoir de négociation était solide, et leurs ressources époustouflantes. Les étudiant·e·s ont été propulsés par la cause palestinienne qui les animait, les poussant à devenir acteur·ice·s d’eux·elles-mêmes, et à utiliser les outils académiques qu’ils·elles ont acquis pour dénoncer les collaborations de leurs institutions avec les universités israéliennes. Ils·elles se sont battu·e·s et continuent de se battre avec leurs armes – l’esprit critique et l’information –  contre la guerre, contre la violence et contre l’injustice.

Propos reccueillis et analyse par Nour Taktak et Chaïmae Sarira, étudiantes en Droit et membres du collectif Palestine de Suisse

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