Attention, gare aux plats!

PLONGEON • Entre l’appréhension et l’attrait d’une chute plus longue qui offre davantage de sensations et de temps pour effectuer des figures, plongeuses et plongeurs de haut vol repoussent toujours les limites du possible.

C’est depuis une plateforme surplombant l’eau de plus de vingt mètres que les adeptes de plongeon de haut vol s’élancent pour effectuer vrilles et autres rotations variées. À cette hauteur, plus de deux fois celles des plateformes olympiques, tout doit être maitrisé pour éviter la moindre erreur.

Une pratique qui ne date pas d’hier

Que ce soit depuis des falaises, des arbres ou encore des plongeoirs aménagés, les possibilités de sauts sont multiples et ne s’arrêtent pas aux plateformes du circuit de compétition. D’ailleurs, le plongeon de haut vol est une pratique soi-disant originaire de Hawaii et remontant à la fin du 18ème siècle. Après s’être propagé à travers le monde, le plongeon de haut vol a longtemps été rattaché au monde du spectacle, mais c’est la marque de boisson énergisante donnant des ailes qui va en faire une discipline à proprement parler. Après avoir organisé une première compétition sans classement en Suisse en 1997, c’est à partir de 2009 que la marque va mettre en place les premières compétitions internationales masculines. Cependant, il faut attendre 2013 pour voir la première étape du circuit de compétition ouverte aux femmes. La Fédération internationale de natation a ensuite lancé les premiers championnats du monde en 2015.

Voltiger avec le risque

En compétition, c’est depuis une hauteur de vingt et un mètres pour les femmes et de vingt-sept mètres pour les hommes que les athlètes s’élancent. L’entrée dans l’eau se fait exclusivement par les pieds. L’impact avec la surface de l’eau est trop important pour se risquer à rentrer tête la première, encore plus si plusieurs sauts doivent être exécutés.

Tout doit être maitrisé pour éviter la moindre erreur

Le temps de chute depuis une hauteur de vingt-sept mètres est d’environ trois secondes et l’arrivée dans l’eau se fait en moyenne à quelque 85km/h. En plus de cela, les nombreuses figures ajoutent de la complexité et des risques. Une maîtrise parfaite est donc nécessaire.

Rémy Pralat

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