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Toujours en mouvement

©Vincent Gianolli

SPRINT • À 19 ans, en pleine dépression, Coralie Ambrosini franchit la ligne d’arrivée des championnats suisses. Les larmes montent: pour la première fois, elle se dit que la guérison est possible. Aujourd’hui, à 28 ans, la sprinteuse fribourgeoise termine un Master en psychologie et plaide pour un meilleur accompagnement des athlètes. Rencontre.

Comment as-tu découvert le sprint et construit ton parcours sport-études?

J’ai commencé l’athlétisme très jeune, le sprint était mon domaine de prédilection, là où j’étais la plus forte. J’ai couru pendant dix ans sur 100 et 200m tout en suivant mes études à distance en psychologie. Aujourd’hui, je termine un Master en psychologie du travail et de la santé et je travaille depuis une année en ressources humaines.

Dans The Resilient Run, tu exposes les moments sombres de ta vie. Qu’est-ce qui t’a poussée à parler publiquement de santé mentale?

J’ai souffert d’anorexie à 15 ans, puis d’une dépression profonde vers 18-19 ans, au moment où je me spécialisais dans le sprint. Après en avoir parlé dans la presse régionale, le réalisateur Titouan Bessire m’a proposé de co-construire un documentaire. En plus de mon histoire d’athlète, je voulais surtout raconter mon histoire en tant que personne. Nous avons alors mis deux ans à le réaliser et SwissOlympics a été d’accord de le financer entièrement.

«La santé mentale est essentielle pour la performance»

Coralie Ambrosini, athlète fribourgeoise

Je voulais que le film soit centré sur la prévention et sur la façon d’améliorer les choses. Je ne voulais incriminer personne. D’ailleurs, quand il est sorti, il m’a fallu quelques jours pour digérer cette exposition, qui tombait au même moment de mon insertion dans le monde du travail.

Ton rapport au corps a-t-il été compliqué?

Oui, je faisais très attention à mon image. Lors des évènements, j’étais maquillée, coiffée, avec la bonne tenue. Dans l’athlétisme et surtout sur le 100m, il y a une sorte de jeu lié à l’apparence. Le 100m, c’est aussi un jeu d’acteur·ice: impressionner ses adversaires avant l’échauffement peut avoir une influence. C’est une discipline d’ego, très tournée vers le spectacle. Mais cette mise en scène va de pair avec des regards et des remarques qui s’invitent au bord de la piste.

«Malgré les félicitations, ma confiance n’augmentait pas»

Coralie Ambrosini, athlète fribourgeoise

Avant l’ère MeToo, nos corps étaient constamment scrutés, parfois dès le plus jeune âge. À cela s’ajoutaient les injonctions du type «moins tu as de masse graisseuse, plus tu es performante» qui entretenaient une exigence permanente.

Choisir le sprint au moment de l’apparition de tes troubles mentaux, était-ce une manière de compenser des fragilités?

Oui, c’était à la fois une recherche de reconnaissance et un refuge. Mais c’est à double tranchant: malgré les félicitations et la visibilité, ma confiance n’augmentait pas, je devais viser toujours plus haut. L’entraînement était aussi un exutoire, mais la pression mentale restait forte. D’où l’importance de l’entourage: famille, ami·e·s, coach.

La préparation mentale semble aujourd’hui incontournable dans le sport. Qu’en penses-tu?

On ouvre la parole, on ouvre le débat. On a compris que la santé mentale est essentielle pour la performance… mais qu’il y a aussi tout un business. Je pense que l’important, c’est de s’entourer de personnes compétentes. Aujourd’hui, beaucoup de «coachs mentaux» se manifestent – j’ai moi-même reçu des propositions sur Instagram après mon documentaire -, mais je pense qu’il faut des professionnel·les formé·es.Quand on a une blessure, on va chez le·la médecin du sport ou chez le·la physio; ça devrait être pareil pour la santé mentale et l’alimentation.

Quels conseils donnerais-tu aux étudiant·es, souvent sous pression?

Ne pas hésiter à consulter un·e psychothérapeute. Essayer d’aménager son environnement dans la mesure du possible, prendre un semestre en plus si nécessaire, même si cela demande du temps et de l’argent. Et surtout, ne pas rester seul·e. Les groupes de parole peuvent être extrêmements utiles, surtout lorsqu’ils sont encadrés scientifiquement.

Propos recueillis par Alexandra Bender

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