Du sport pour tou·te·s
POLYSPORTS – Avec les Jeux Olympiques en ligne de mire et la Ligue des Champions qui bat son plein, les PolySports permettent aux étudiant·e·s de vivre également leur rêve d’athlètes. Retour sur ce tournoi annuel de l’Unil-EPFL avec Shadia Clivaz, vice-présidente communication du comité.
Si vous avez profité dernièrement du soleil au centre sportif, vous avez peut-être remarqué qu’un village sportif avait poussé sur le terrain. C’est en l’occasion des PolySports, le plus gros tournoi sportif universitaire en Suisse où s’affrontent les sections et facultés de l’Unil et EPFL. Ce dernier a eu lieu durant trois week-ends d’avril et se conclura le 12 mai par les finales des sports les plus populaires, tels que le football ou le volley-ball. Même si la compétition et les rivalités entre équipes sont acceptées et même bienvenues, c’est un tournoi qui se veut bienveillant et divertissant, comme les spectateur·rice·s ont pu le remarquer avec une démonstration de combats à l’épée par des chevaliers. «Dans ce village on propose de la nourriture, des activités et de faire connaître des associations», précise Shadia Clivaz, vice-présidente. De quoi plaire à tout le monde!
La passion du sport
L’organisation d’un tel évènement commence dès septembre. «Ce qui nous réunit dans le comité, c’est la passion pour le sport, ou la passion pour l’organisation», explique la viceprésidente. Le comité des PolySports s’insère dans le PESE (Pôle des Évènements Sportifs Étudiants), tout comme celui des Students’ Games, qui sont, quant à eux, un tournoi interuniversitaire qui s’est déroulé les 19, 20 et 21 avril derniers. Les PolySports réunissent cette année 27 sports, mais c’est un nombre qui peut changer annuellement. «Il faut qu’on soit sûrs que derrière, il y a aura des participant·e·s», précise toutefois Shadia Clivaz. C’était le cas de l’escrime, qui en était à sa première édition.
Elle souligne la belle découverte que c e s p o r t a é t é p o u r l e s spectateur·rice·s qui ne le connaissaient pas, en plus du haut niveau des participant·e·s qui a permis des duels serrés. Les vainqueur·euse·s ont ensuite pu rapporter des points à leur faculté ou section, comme c’était le cas pour tous les sports. Il existe également des équipes fun, qui peuvent être composées d’un mélange de domaines d’études et participer sans comptabiliser de points. L’accent n’est ainsi pas uniquement mis sur le mérite sportif, mais aussi sur la découverte de nouveaux sports et le fait de bouger entre ami·e·s, par exemple avec le bowling et la pétanque. Pas besoin d’être professionnel·le·s! Pour les plus motivé·e·s d’entre vous, une compétition relevée est tout de même au rendez-vous, que ce soit en natation, aux échecs sportifs ou au rugby! Il suffit de regarder les épreuves d’athlétisme pour se rendre compte des capacités des athlètes, encouragé·e·s par les cris de la foule. L’organisation de ces différents sports est possible grâce à l’accès aux installations sportives du centre sportif, mais aussi du centre nautique pour les épreuves de voile.
EPFL sportive?
À l’issue des premiers jours de tournoi, les sections d’EPFL ont une nette avance sur les facultés de l’Unil, tant dans les classements que dans le nombre d’inscriptions. «Globalement, la participation à l’EPFL est beaucoup plus grande qu’à l’Unil», raconte Shadia Clivaz, notamment grâce à une communication plus centralisée. L’intérêt sportif à l’école polytechnique serait-il également plus développé? Les sections de mécanique, de matériaux et d’informatique font la course en tête, alors que SSP et Biologie font bonne figure dans la suite du classement. Alors que certains sports, tels que le football, le volley-ball, le beach-volley ou le rugby, affichent complets à chaque édition, certaines compétitions uniquement féminines peinent parfois à se remplir. C’est le cas du basket-ball 3×3 féminin, qui ne compte pour l’instant qu’une équipe. Il est toutefois encore possible de s’inscrire pour les finales! «Pour l’année prochaine, l’objectif est la participation féminine», explique Shadia Clivaz.
Les solutions incluent l’ajout de plus de danse, comme la Pole Dance cette année, mais également une publicité plus ciblée. Pour les sports d’équipe, pas besoin de connaître vos coéquipier·ère·s en avance! «Si vous n’avez personne, écrivez-nous, nous on relaye sur tous les comptes […] on essaye toujours de trouver des solutions», insiste-t-elle. Les PolySports proposent également des tarifs réduits à divers évènements, comme les 20km de Lausanne qui rapporte aussi des points à sa section ou faculté. Pour ceux·celles qui voudraient s’investir dans l’organisation ou proposer un nouveau sport, il est déjà possible de contacter le comité sur Instagram. Profitons tout d’abord de l’édition en cours, et allons encourager les athlètes qui nous représentent lors des finales!
Alice Côté-Gendreau