Les gardes de l’Unil

DANGER • Si vous n’étiez pas déjà assez stressé·e·s pour ce retour aux cours, L’auditoire, non-content de jouer les troubles-rentrée, se propose de vous lister les risques auxquels vous êtes sujet·te·s en tant qu’étudiant·e·s sur le campus mais aussi comment y remédier.

«Pourquoi il y a une caserne de pompier sur le campus?» C’est la question que se pose Francisco, étudiant en bachelor de sciences sociales un jeudi après les cours alors qu’il regarde un camion rouge quelques mètres derrière Zelig, son bar du campus favori. Il y a en effet une brigade sur le campus. Le SDIS-EPFL est constitué d’une équipe de neuf pompier·ère·s permanent·e·s et de trente volontaires. À la question du pourquoi, leur compte Instagram pompiers_epfl donne comme explication que les campus de l’Unil et l’EPFL réunis représentent la plus grande concentration de personnes du canton de Vaud en journée. Un flux qui a donc son importance et qui nécessite une réponse de proximité. Mais alors de quoi faut-il être sauvé·e? Alors que les étudiant·e·s s’interrogent sur les plus grands problèmes du monde, les soldat·e·s du feu résolvent les plus pressants des deux campus. Sur la base des informations du même compte Instagram, la rédaction de L’auditoire a réalisé, pour vous, un décompte d’interventions listées par la brigade. Depuis les premiers posts de 2023, les sapeur·euse·s-pompier·ère·s ont effectué un total de 477 interventions toutes catégories confondues. Parmi ces dernières, il y aurait eu, par exemple, quatre feux à éteindre et 147 secours à personnes. Si vous êtes bloqué·e·s dans un ascenseur, là aussi, ce sont eux·elles, qui s’occupent de vous lorsque vous appuyez sur la cloche. C’est précisément arrivé 21 fois depuis le début de cette année. Dans leurs réseaux, on peut aussi voir qu’il·elle·s interviennent dans les laboratoires aux divers produits chimiques dangereux ou encore qu’il·elle·s ont déjà sauvé une famille de canards.

Les sapeur·euse·s-pompier·ère·s ont effectué un total de 477 interventions

On a également noté que pendant Balélec ceux·elles-ci sont particulièrement demandé·e·s, totalisant 30 interventions pendant la semaine de l’édition de cette année. Nos lecteur·ice·s sont dès lors prévenu·e·s. Dans le besoin il est possible de les contacter en composant le 115 à partir d’un téléphone fixe ou le 021 693 30 00 depuis un téléphone portable. Enfin, si vous ressentez une perte de sens face à vos nombreux séminaires, travaux pratiques ou cours ex-cathedra, n’hésitez pas à les rejoindre. Le SDISS recrute des volontaires et les forme aux interventions usuelles même si, actuellement, leur effectif est au complet.

Thérapies et accompagnement

Autrement, il faut aussi rappeler que les 18-25 ans sont une population à risque quant à la santé mentale et comme le campus voit cette tranche d’âge tout particulièrement, l’Unil prévoit là-aussi des solutions de proximité. L’unité ambulatoire d’accueil et d’intervention en lien avec le CHUV est présente à Unicentre au bureau 227 pour accueillir les étudiant·e·s en cas de difficultés. Que ce soit pour une baisse de motivation, de l’anxiété ou des difficultés relationnelles ou autres, l’unité propose des interventions de quatre entretiens suivis d’un bilan, le tout dans la confidentialité.

Les 18-25 ans sont une population à risque quant à la santé mentale

Il est possible de prendre contact directement sur leur site

https://www.unil.ch/accueilsante/fr/home.html.

Assistance médicale

Il se peut aussi que dans un campus aussi agité des étudiant·e·s se blessent, trébuchent dans les escaliers ou mangent de la nourriture avariée dans les cafétérias, une fois n’est pas coutume. Dans ce genre de cas de figure, il y a l’accueil santé. Infirmier·ère·s et docteur·esse·s accueillent les étudiant·e·s gratuitement à l’Anthropôle 1056. À ce propos, si vous êtes victime ou témoin d’un accident, vous pouvez appeler le 115 depuis un fixe comme pour les pompiers ou le 021 692 20 00 depuis un mobile. En plus d’être secouru·e, il est possible de leur poser des questions sur la santé sexuelle, la gestion du stress ou encore les réflexes à adopter pendant les moments festifs. Et si ce n’était pas suffisant, il est à noter que l’unité propose aussi des journées de sensibilisation pendant lesquels les soignant·e·s proposent, par exemple, des massages aux étudiant·e·s !

Clément Porchet

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