Anecdotes des étudiant·e·s en échange en Suisse

La fondue… 

J’étais en train de manger de la fondue avec mes colocataires et à la fin j’avais la sensation d’avoir trop mangé. J’ai traduit littéralement une expression qu’on a au Mexique et j’ai dit « J’ai la maladie du cochon ». Ils m’ont regardé en rigolant et je ne savais pas que ce n’était pas une expression ici. Alors j’ai dû expliquer qu’au Mexique on dit ça quand on a trop mangé et qu’on a envie de dormir parce qu’on ne peut même pas bouger. A partir de ce jour-là, ils disent toujours qu’ils ont la maladie du cochon. 

Mariana, Mexique

Prononcer à la francophone, même les mots anglais

Il y a une chose qui est vraiment bizarre pour moi. On avait intégré beaucoup de mots anglais dans la langue française mais on prononce les marques anglaises à la française. Tout le monde dans le cours de programmation prononce Python comme le serpent et il y a quelques années quelqu’un a prononcé même les produits iPad ou iPhone avec un « i » français. En allemand on ne le fait pas. Nous utilisons toujours les prononciations originales des marques sauf pour une marque quin’est pas connue. Ça me gêne toujours si quelqu’un doit corriger ma prononciation. Pourtant si je dis que j’apprends la programmation avec Python (prononciation anglaise) il n’y a personne qui me comprend.

Sandro, Suisse allemande

Voitures volantes

Les Alpes suisses sont les montagnes les plus célèbres au monde. En hiver, il n’y a pas de meilleur endroit pour skier et en été, elles sont parfaites pour randonner. Mais pour conduire ? Les endroits où les voitures et les bus peuvent se croiser me semblent insolites. La nuit, je pensais qu’il y avait des voitures volantes comme dans Harry Potter parce que je ne pouvais pas croire qu’il y avait des personnes qui conduisaient à cette hauteur. Au début, je pensais que j’allais mourir à chaque fois que je montais aux alpages ; maintenant je conduis presque comme un Valaisanne. 

                                                   Esther, Etats-Unis & Honduras

Le contrôle des habitants, toute une histoire !

Quand je suis arrivée à Lausanne, j’ai été informée d’une obligation fondamentale en Suisse. Tout le monde doit s’inscrire au Service du Contrôle des habitants. Même ce fait m’a choquée ! Avant, j’habitais aux États-Unis et en Angleterre, donc c’est très officiel à mon avis. Cependant, cette histoire ne concerne pas cela, mais plutôt ma confusion dans un nouveau pays !

J’ai envoyé les dossiers au Service du Contrôle des habitants à Lausanne. Je me suis dit « Parfait, ce procédé était trop stressant, mais heureusement c’est terminé ! » Bien sûr, le jour suivant j’ai reçu un courriel qui disait « Madame, vous n’habitez pas à Lausanne. Vous habitez à Ecublens, et il faut envoyer vos documents au Service du Contrôle des habitants de cette ville. » C’est embarrassant que je n’aie eu aucune idée du fait que c’était deux communes différentes ! Ensuite, j’ai pu refaire complètement le procédé. C’était ennuyeux, mais au moins maintenant je ne confonds plus les deux !

Taylor, Etats-Unis

Un horaire pour faire la cuisine…

Un jour, alors que je rendais visite à mon meilleur ami ici en Suisse, j’ai décidé de faire la cuisine pour notre dîner. Alors que je préparais les ingrédients pour la cuisson, mon ami m’a demandé combien de temps il faudrait pour préparer ce plat. Eh bien, à ce moment-là, j’ai remarqué que c’est une différence culturelle : le timing semble très important en Suisse, alors qu’il n’est pas le même en Asie. Nous ne mesurons jamais le temps nécessaire à la préparation d’un plat. Quand il est prêt, il est prêt pour nous. J’ai également été surprise d’apprendre par mes amis que toutes les activités doivent être effectuées dans le respect du temps en Suisse. 

Susu, Birmanie

L’amour de la randonnée

Ici en Suisse, on adore la randonnée. Tout le monde fait de la randonnée: les petits, les plus âgés, les familles, les couples, tous. Et pourquoi pas? La Suisse est dotée d’une multitude d’espaces pour profiter de la nature majestueuse qui est présente dans le pays. Donc, pour en profiter moi aussi, je me suis mise en route pour faire une randonnée. On m’avait bien préparée bien sûr, en m’informant des chaussures appropriées qu’il faut mettre, de la nourriture qu’il faut apporter et d’autres informations importantes. Pourtant, on m’avait peut-être surestimé le niveau. Et donc, a commencé ma première randonnée suisse dure. J’étais souvent à bout de souffle, raison pour laquelle on a dû faire beaucoup de pauses. Quand je croyais qu’on était près de notre destination finale, on était quand même assez loin. En plus, à chaque pas, il me semblait que mon sac devenait de plus en plus lourd. Heureusement, quand on a enfin atteint notre destination, j’avais oublié toute la douleur que je venais de sentir pendant quelques heures. La vue a été une des plus belles vues que j’aie vue dans ma vie. Hélas, j’ai appris deux choses de cette expérience. La première, la randonnée est bien pour tout le monde en Suisse, mais bien sûr, en fonction de votre propre niveau (ce qu’il faut annoncer bien à l’avance). La deuxième, où que vous vous trouviez, et quelle que soit la douleur que vous sentirez, la destination finale, ainsi que les souvenirs que vous créerez pendant celle-ci, vaudront toujours la peine. 

Khadija, Pakistan

Nourriture épicée, non pas tant que ça !

Quand je suis arrivée en Suisse, j’ai organisé un brunch avec mes colocataires avec des plats typiques du Mexique. Elles m’ont demandé s’il y avait quelque chose de piquant dans la nourriture et j’ai dit que ce n’était pas si piquant. On a commencé à manger et c’était trop piquant pour elles. Après elles ont dû boire un litre de lait. 

Mariana, Mexique

Comment devenir riche en vendant de l’eau !

La première anecdote, je l’ai vécue (quand j’étais) dans un restaurant avec mes amis. L’Espagne est probablement l’unique pays en Europe où il n’existe pas l’option de demander de l’eau courante. Donc, quand le serveur nous a apporté une bouteille d’eau importée d’Italie, cela ne nous a pas surpris. Je sais que la vie en Suisse est plus chère que la vie en Espagne mais je n’aurais jamais imaginé que, quand le serveur nous a apporté l’addition, l’eau serait plus chère qu’une pizza ! Leçon apprise.

Marti, Espagne-Catalogne

Billets de banque, rares

Une différence entre la Suisse et l’Angleterre que j’ai remarquée tout de suite, c’est les billets de banque. En Angleterre, notre plus gros billet de banque est de 50 livres, et actuellement ils sont extrêmement rares à trouver. Donc à mon arrivée en Suisse, c’était une vraie nouveauté pour moi de voir des billets de 100 et 200 francs ! Une fois, une de mes amies a payé son café avec un billet de 100 francs, et une autre amie a payé pour une tournée de boissons avec un billet de 200 francs ! Je comprends que ce n’est pas nécessairement une habitude suisse, mais en tant qu’Anglaise qui ne voit que des billets de 20 livres, je trouve cela assez amusant.

Lauren, Angleterre

La confiance, véritable ou naïve ?

Depuis que je suis arrivée à Lausanne, j’ai raconté beaucoup de choses sur la Suisse et comme est ma vie ici, à mes amis espagnols. C’est vrai qu’ils ne me croient pas sur beaucoup de choses. Ils ne peuvent pas imaginer que les gens se promènent dans la rue sans masque ou ils ne peuvent imaginer qu’il n’y a pas de contrôle à l’entrée du métro (par exemple).

Je suis très heureux de vivre en Suisse mais il me manque beaucoup de choses d’Espagne. Surtout en ce qui concerne la nourriture et la gastronomie espagnole.

Marti, Espagne-Catalogne

Boire du vin, une tradition en terre romande

En Suisse allemande on aurait vraiment l’air d’être raffiné si on commandait un verre du vin pendant une sortie mais ici en Suisse romande ce n’est rien de spécial. Ici, on boit beaucoup plus de vin qu’en Suisse allemande. Chez nous, on boit seulement du vin avant ou après un repas et plutôt quand nous avons des invités. Moi, j’aime bien boire du vin rouge mais mes amis pensent toujours que c’est une blague quand je leur demande s’ils veulent partager une bouteille de vin quand nous sommes dans un bar.                

 Sandro, Suisse allemande

Répartition entre travail, loisirs et shopping

Traditionnellement, je travaille dur pendant la semaine et pendant les weekends je bavarde avec des amis, je dors, et plus important je fais les courses. Cette habitude ne fonctionne pas à Lausanne parce que les magasins sont fermés tôt le samedi et fermés complètement le dimanche ! Ça se voit, c’est un nouveau concept pour moi, et je l’ai appris à mes dépens malheureusement.

J’ai décidé de faire du shopping samedi au lieu de vendredi. On peut deviner ce qui s’est passé ensuite. Bien sûr, le marché était fermé quand je suis arrivée samedi ! Je pense qu’il était 18.05. Avec tristesse je suis rentrée chez moi, et encore pire je n’avais pas de nourriture pour le dimanche. Au moins on peut toujours faire confiance aux restaurants fast-food ! Et comme je le sais aussi maintenant, il y a Aldi à la gare !            

                                   Taylor, Etats-Unis

Un certain sens de l’orientation 😉

Ma copine de Bâle, qui m’a rendu visite pour un week-end, et moi, nous étions à la recherche d’un restaurant chou près de la Place de l’Europe. Pas de problème, avons-nous pensé… nous avons saisi l’adresse du restaurant sur Google maps et l’application nous a indiqué que le restaurant se trouve à sept minutes de la Place de l’Europe. Avec une grande anticipation nous avons couru dans la direction supposée correcte. Lorsque nous avons atteint notre « destination », nous étions au milieu d’une rue sans aucun signe d’un quelconque restaurant. Nous avons examiné la carte de plus près et décidé, après des procédures d’exclusion, que le restaurant devait se situer au niveau inférieur. Nous avons changé le niveau et Google maps nous a montré de nouveau que nous étions juste devant le restaurant. Apparemment ! Devant nous il y avait tout sauf un restaurant. Troublées, nous avons encore une fois changé le niveau et lancé de nouveau Google maps. Cette fois, nous allions trouver le restaurant… ! Spoiler : jusqu’à aujourd’hui, nous n’avons toujours pas trouvé le restaurant…

À cause de l’élévation de la ville, il est assez facile de se trouver en dessous ou au-dessus de la rue que vous voulez atteindre. Les cartes en 2D ne nous ont pas beaucoup aidées, seule l’expérience en trois dimensions peut aider. 

Fiona, Suisse allemande

Starbucks et mon expérience du français

« Si tu veux apprendre le français, tu dois essayer de parler la langue autant que possible. » Cette phrase je l’entends tout le temps. Donc, la première semaine où j’étais à Lausanne je suis allée au Starbucks et mon plan était de passer ma commande de la manière la plus authentique possible. Au début, ça s’est bien passé ; les boissons sont en tout cas écrites en anglais et « petit » ou « grand » n’était pas un problème. Mais le moment est venu où la serveuse m’a demandé quelque chose que je n’avais pas préparé… je lui ai demandé en français si elle pouvait répéter la phrase un peu plus lentement. Et pouf, elle a commencé à parler anglais avec moi. En anglais, qui était pire que mon français.  

Une semaine après j’ai voulu réessayer de faire tout en français. Et je suis à nouveau tombée sur une question. Je me suis dit que ce n’était pas grave et je lui (c’était une autre serveuse) ai simplement demandé en français si elle pouvait répéter sa question. Et elle a commencé à me parler en anglais…

Tout à coup, mon objectif est devenu de passer toute ma commande en français sans que la serveuse change en anglais. Comme ça Starbucks a également gagné un nouveau client régulier. 

À partir de la troisième semaine je n’ai plus eu de serveuse au Starbucks qui m’a parlé en anglais !

Fiona, Suisse allemande

Le dimanche en Suisse 

Quand Je suis arrivée en Suisse, j’ai été très surprise de découvrir que tous les magasins ferment le dimanche ici. Habituellement, le dimanche est le jour où nous faisons nos achats en Asie, car les écoles et les entreprises sont fermées. Mais j’ai pensé que c’était bien que les gens qui travaillent dans les magasins puissent aussi bien profiter du dimanche,comme les autres. Il y a aussi un aspect négatif, à savoir qu’il faut vraiment se dépêcher de faire les courses le samedi, et que les magasins sont aussi très encombrés. En plus de tous ces problèmes de shopping, j’ai eu une autre surprise ! le dimanche est aussi un jour où l’on ne peut pas faire de bruit dans son quartier. Une fois le dimanche, j’avais prévu de faire le ménage et de passer l’aspirateur dans ma chambre. Mais ma colocataire m’a avertie qu’il ne fallait pas passer l’aspirateur car cela dérangerait les voisins, parce que c’est le dimanche. 

Susu, Birmanie

Les horaires d’ouverture, une surprise

Quelque chose qui m’a pris du temps à m’habituer, c’est le fait qu’en Suisse (et dans d’autres pays européens) tous les magasins et supermarchés sont fermés le dimanche. En Angleterre, les magasins sont toujours ouverts le dimanche, mais avec des horaires d’ouverture plus courts. Au cours de mes premières semaines en Suisse, j’oubliais toujours ce fait, et parfois je n’avais plus beaucoup de nourriture le dimanche. Maintenant je sais organiser mes courses pour avoir assez à manger lorsque les supermarchés sont fermés !

Lauren, Angleterre

Le sapin qui a causé une confusion 

Après l’école obligatoire, j’ai passé une année à Yvonand pour apprendre la langue. J’ai travaillé dans une famille et je me suis occupée des trois petites filles. À la fin de l’année je suis tombée amoureuse d’un garçon suisse allemand qui faisait son apprentissage en Suisse romande. Nous passions beaucoup de temps ensemble et il est devenu mon copain. Le matin du premier mai 2013, j’étais en train de préparer le déjeuner, ma patronne ne pouvait pas arrêter de me sourire. Tout à coup Elle m’a alors dit de regarder par la fenêtre. J’ai obéi et je m’y suis dirigée. Là j’ai vu toute de suite pour quelle raison elle ne pouvait pas arrêter de rigoler. Dans le jardin, juste devant la maison, il y avait un grand sapin qui portait mon nom dessus. Il m’a fallu un petit moment pour comprendre mais la situation est devenue claire quand j’ai pris conscience de la date. Dans certaines régions de Suisse allemande (surtout des régions rurales) il existe une vieille tradition à ce sujet. Dans la nuit du 31 avril au 1er mai, les garçons qui sont amoureux d’une fille placent un sapin avec son nom dessus dans son jardin. Ils le décorent avec des rubans et ils l’attachent pour qu’il ne tombe pas. Le sapin reste pendant un mois et la fille ne sait pas qui l’a mis, jusqu’au moment où les garçons viennent le chercher. Afin de le remercier pour son grand effort, la fille préparera un souper pour toute l’équipe. Pour revenir à mon histoire, j’étais très heureuse de ce petit geste et j’étais très fière d’avoir un sapin même en Suisse romande. Un peu plus tard de ce jour-là, on a sonné à la porte et j’ai ouvert. Le visiteur était le pasteur. J’étais toute étonnée qu’il me rende visite. Il m’a présenté toutes ses félicitations pour le bébé qui était né et qui s’appelait « Yasmin ». Il m’a dit, avoir bien remarqué le sapin donc il a dû se renseigner. En riant, je lui ai expliqué que ce n’était pas un sapin de naissance mais un sapin d’amour. Il a bien aimé cette histoire et mon sapin est devenu célèbre dans tout le village. 😊 (En Suisse allemand on dit « Maitanndli», en allemand « Maibaum ») Voici la distinction

Yasmin, Suisse allemande

Des Suisses romands qui n’aiment pas l’allemand 

La deuxième anecdote s’est déroulée de nouveau pendant mon année en Suisse romande. Une fois par semaine j’allais à l’école à Grange Verney. Là nous apprenions tout ce qui concerne le ménage et la santé. Mes amies et moi avons fait connaissance avec des jeunes en dehors de notre classe mais qui allaient à l’école à Grange Verney. J’ai rencontré un garçon qui était super gentil et serviable et je regrette que nous n’ayons plus de contact aujourd’hui. Mais ce que je veux dire c’est, qu’on parlait souvent ensemble et que c’était un peu gênant parce que je ne comprenais presque rien. Il me racontait son weekend et ses activités et je pouvais juste répondre avec les mains (surtout au début). Après quelques mois, quand mon français s’est amélioré, j’ai cherché (de nouveau), désespérée, le mot juste pour lui expliquer quelque chose. Avant que j’aie formulé une phrase, il a commencé à rigoler et il m’a aidé en ALLEMAND ! Et ce n’était pas de l’allemand cassé, appris à l’école obligatoire. Non, il m’a parlé parfaitement en suisse allemand (avec un accent zurichois). Mais ça va ou bien ?! Je devais lui raconter des trucs n’importe comment grâce à mon français sous-développé et il n’a jamais dit un mot en suisse allemand bien qu’il ait su le parler ! Avec un grand sourire il m’a dit que sa maman venait de Suisse allemande et c’est la raison pour laquelle il maîtrisait aussi cette langue. Bon, au début de cette révélation je l’ai grondé un peu mais en fait je pouvais plus profiter, car nous avons parlé de toute façon en français. Il a toujours refusé de parler en allemand. 

Yasmin, Suisse allemande

Les heures d’ouverture en Suisse

En arrivant en Suisse, il est vrai qu’il faut s’adapter aux heures d’ouverture ici. Et, paradoxalement, ça prend du temps. En venant d’un pays chaud, où tout est ouvert jusqu’à tard, je n’étais pas du tout habituée aux fermetures tôt des magasins. Le pire, c’est qu’on était habitué à faire nos courses le dimanche ; ainsi, la première semaine en Suisse, on n’a pas beaucoup mangé. Au fil du temps, pourtant, on a appris. On a appris à décaler notre horaire quotidien pour que tout ce qu’il fallait acheter, on le fasse avant 18h30. On a appris à faire nos courses le samedi au lieu du dimanche et parfois, on les a même faites le jeudi. En outre, on a appris à se détendre. En Suisse, les fermetures tôt sont faites pour que les commerçants aient un horaire de travail 《vivable》 par rapport au reste du monde. Mais en vrai, cela pousse également le public, soit familles ou les individus, à profiter de leur temps libre. On peut passer du temps ensemble, faire une activité à l’extérieur ou bien tout simplement reprendre notre souffle après le stress de notre vie quotidienne. Au début, je m’énervais de ces heures d’ouverture. Mais, maintenant, je me rends compte que ça me fait plus de bien que de mal.

Khadija, Pakistan

 

Elections

En Amérique, nous parlons toujours de démocratie, mais je pense que les Suisses ont un sens de la démocratie beaucoup plus inclusif. Chaque conversation familiale tourne autour de la politique, mais de manière inclusive. Cela m’étonne que les partis politiques doivent travailler ensemble même s’ils ne pensent pas de la même manière et qu’un électeur puisse choisir sans être lié à un seul parti politique. J’aime le fait que les électeurs prennent des décisions en étant informé. J’ai entendu des amis dire « je n’ai pas voté, parce que je ne me suis pas renseigné sur ce sujet ».

Esther, Etats-Unis & Honduras